J’en ai un à la tête, lon la, j’en ai un à la tête, L’euphorie, malgré l’hécatombe des premières semaines, gagne le pays, qui croit encore alors à une issue rapide. Aussitôt écrite, aussitôt apprise, la chanson se diffuse oralement, de manière clandestine, changeant de nom à plusieurs reprises, évoquant tour à tour les poilus du plateau de Champagne, fin 1915, puis ceux de Verdun, en 1916, enfin Craonne, village de l’Aisne proche du plateau du Chemin des Dames, où son célèbre refrain est définitivement associé aux mutins d’avril 1917. Ecoutez l’aventure d’un jeune cordonnier, qui pour vivre à son aise voulu se marier, Et l’autr’ qui touche au cœur, lon la, et l’autr’ qui touche au cœur (e), Mais un soldat vise et fait feu, Un long cri part et l’hirondelle,Tout à coup refermant son aile, Tombe expirante du ciel bleu ! C’est le Poilu, soldat de FranceQui, sans peur, marchait au combatBravant la lutte et la souffranceLe Poilu était toujours là !Le sac au dos, couvert de terreOui, c’est lui qui fit nos succèsC’est lui qui l’a gagnée, la guerre,Le Poilu, le soldat français ! L’enfant ne voulait plus parler En effet la mère au passé songeant 1914-1918 : La chanson dans la Grande Guerre. Que tu m’emmènes chez les anges Et chacun lui raconte une histoireUne histoire à sa façonLa Madelon pour nous n’est pas sévèreQuand on lui prend la taille ou le mentonElle rit, c’est tout le mal qu’elle sait faireMadelon, Madelon, Madelon ! Vous pouvez aussi en écouter une interprétation en ligne, par le baryton Lionel Peintre, via ce lien. D’autres rendent hommage au poilu, soutier et forçat de la victoire par-dessus tous. Elle commençait par: un jeune enfant qui n’avait plus de père, et se terminait par: Un orchestre polonais, Jazz bleu, était en tournée à Moscou en 1940. (…)Il pleut du feu bouchèreEgorge tes moutons, Dans les tranchées de Lagny
Les ennemis s’avancent avec rage,Énorme flot d’un vivant océan,Semant la mort partout sur son passage,Ivres de bruit, de carnage et de sang ;Ils vont passer… quand relevant la tête,Un officier dans un suprême effort,Quoique mourant, crie : À la baïonnetteHardi les gars, debout, debout les morts !
Et là-haut la garde toujours Elle apparaît dans le corpus des « chansons perdues » recensé par Pierre Valray, qui nous a transmis les paroles ci-dessous et que nous remercions vivement. Censure, secret et opinion en France de 1914 à 1919, https://www.paroles.net/mayol/paroles-dans-les-cieux-l-aviateur, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k882515w/f5.image.r=cieux%20joceb, http://www.sarzeau.fr/medias/2018/10/centenaire-chanson-agathe-louis-le-cordonnier.pdf, https://fr.calameo.com/read/002611000434bdef0faf7, http://chalhadichal.free.fr/fusion_chd/chd/textes/cord_txt.html. Il entame cette chanson de Vincent Scotto. Pardon messieurs et mesdemoiselles Aux grands yeux profonds le paisible asile…, la chanson que vous recherchez est « La Cigogne de Strasbourg ». Vous pouvez en retrouver une description détaillée et l’écouter ou la télécharger en ligne.
Pourtant le début ressemble à un mot près (« Un jeune enfant qui n’avait pas de mère… ») à une chanson de 1912, intitulée « Dans les cieux », chantée par Mayol. Extrait d’un PV de police : L’enquête à l’effet de rechercher l’origine d’une chanson antimilitariste adressée le 7 octobre 1917 par un sieur André CH…. … » Ce soir-là, La Madelon répond à un besoin et fait un tabac.
Tombé dès le début là-bas Le maître rouge de colère La France, quoi qu’exsangue, célèbre tout de même sa victoire avec fierté.
Et la maman ne revint plus Qu’elle m’aime encore mieux. Si Mayol se défendra d’avoir voulu faire œuvre de propagande « Oh ! La fièvre patriotique est entretenue dans l’armée, les écoles , et le pays est agité d’un désir de revanche qu’incarnent des mouvements politiques comme le boulangisme ou les Ligues et qui s’exacerbe avec l’affaire Dreyfus.
Le quotidien des poilus se fait récit, image chantée : on dit sa peine, on en rit aussi, on évacue la peur, on extrait du chaos infernal et absurde des vignettes drôles, tendres, acides, amères ou pittoresques : il y a dans cette activité une forme d’hygiène et de « survie mentale » en même temps qu’un délassement, « madeleine de Proust chargée des souvenirs de la paix » (Chansons de la grande guerre, Serge Dillaz). nous avons trouvé ce qui semble être le texte complet sur ce site. Toutefois, le sort de la chanson n’en fut pas influencé pour autant : nombreux ont été ses interprètes, mais les Soviétiques ont toujours de loin préféré Marc Bernes. Il montra ses vers à Jerzy Petersburski qui réalisa un arrangement : la chanson Le foulard bleu était née. Plutôt une chanson revancharde d’après la défaite de 1870. Paulin, la vedette du moment, est alerté et remet aussitôt la chanson à son propre répertoire. La Madelon reprend du service : Lucien Boyer compose « La Madelon de la Victoire », en écho au succès de Bach et Paulin. » (Chanson sociale et chanson réaliste, par Catherine Dutheil-Pessin). Il n’est par contre pas possible de vérifier que le texte de la partition correspond bien à celui donné plus haut. Nostalgie et gaillardise, la Madelon incarne une figure à la fois désirable et tutélaire, prodigue d’ivresse et de bons soins, amie de chacun et mère de tous, sorte de Marianne des soldats qui éconduit ainsi son soupirant : Et pourquoi prendrais-je un seul homme / Quand j’aime tout un régiment ? Qui me disaient d’attendre Ce chant de gloire quand j’aurai mes 20 ans, e recherche un chant de la 1ère guerre mondiale # Dans un petit village de LORRAINE une fillette ayant 15 ans a peine de ses grands yeux regarder les soldats.
Cette première chanson,(…) fut pour tous, ces pauvres enfants, quelque chose d’inoubliable… Quelle joie, quelle récompense et quelle fête ! Allons enfants de la PatrieFaisons résonner le pavéL’ jour d’espérance est arrivé ! La chanson a été interprétée pour la première fois en 1938. et sur le front une balle meurtrière le coucha sur le ventre